Après tous les articles déjà diffusés, juste une tentative de présentation synthétique du système proposé.
J’espère simplement que les lecteurs ont bien compris les principes des propositions
- les humains financent les humains.
Nous sommes tous consommateurs, et pas de miracle, les 68 millions de français se partagent ce qui est produit par seulement 24/30 millions d’entre eux.Comme ce partage sous forme de troc de baguettes, billets de train, etc. n’est pas réaliste, le partage se fait sur la contrepartie de la production = le partage des revenus en euros (beaucoup plus pratique et réaliste), ce sont les prélèvements sur revenus (l’écart entre superbut et netpayé).
Ainsi, nous avons tous un pouvoir d’achat. - les biens et services financent les biens et services
Ayant ainsi tous un pouvoir d’achat, nous pourrions imaginer un système dans lequel tout est payant.Mais choix d’avoir des biens et services facturés et d’autres qui paraissent gratuits, pour au moins 2 raisons :
. certains services semblent difficile à facturer : justice, forces de l’ordre, le trottoir devant chez vous, etc
. certains services sont jugés incontournables et/ou rendus obligatoires par notre collectif (par exemple justice, forces de l’ordre, éducation, etc.)et ces services doivent être financés par tous, même par ceux qui « ne les consomment pas » (ex justice)Ce financement est assuré par des prélèvements sur les produits facturés (genre de TVA).Ce système permet bien de respecter le principe « les plus aisés participent plus aux choses collectives » puisque plus aisé = consomme plus cher = paie plus de TVA = participe plus au collectif.
Au passage, ENORME simplification de notre système collectif :
plus d’impôts/droits/taxes (ni sur particuliers, ni sur entreprises, c’est inutile, tout est déjà financé),
plus d’aides/allocations/primes en tout genre, de tarifs/réductions « à la tête du client » (inutile, tout le monde a déjà un pouvoir d’achat équitable correspondant à sa situation)
cette énorme simplification réduit globalement la masse de travail nécessaire à notre fonctionnement collectif, sans diminuer la production nécessaire et utile au bonheur de tous, donc elle ouvre la porte à des réductions de temps de travail, que ce soit une semaine plus courte (32h ?) ou des retraites anticipées (moins d’annuités ?, 60 ans ou moins ?)
Tout cela n’est-il pas simplement du bon sens ?
Pourquoi maintenir l’existant ?
Juste parce ce que « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué »
Le Shadock