Accueil Non classé Les fables de Bonsens : le boulanger et le trader. Quel gendre idéal ? De l’utile et du parasite.

Les fables de Bonsens : le boulanger et le trader. Quel gendre idéal ? De l’utile et du parasite.

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Avec cette diffusion, lancement d’une série de petites histoires se terminant par une maxime, une morale.

Série que j’appelle donc « les fables de Bonsens » par analogie avec les fables de « La Fontaine ».

 

Parmi nos concitoyens, imaginons un boulanger et un trader.

Le trader a souvent fait de brillantes études, il virevolte dans un environnement aisé, BCBG, il travaille dans de grandes entreprises souvent prestigieuses et gagne bien sa vie.

Le boulanger travaille souvent la nuit, absent une partie du jour. Même si son pain et ses gateaux sont excellents, son prestige se limite aux clients de son quartier. C’est un manuel modeste et discret.

Et posons nous une question!

non, pas « quel est le gendre idéal »

mais « à quoi servent ces 2 personnes pour notre collectivité » ?

 

Si pour le boulanger la réponse semble évidente : il fabrique du pain,

et ce pain est à la fois agréable à manger pour notre plaisir, et utile pour nous nourrir (indispensable pour la survie de la collectivité).

 

Par contre que répondre pour le trader ? A quoi sert-il ?

Vous dites « il fait gagner de l’argent à son entreprise ».  Bien que peut-être exacte, mauvaise réponse, car les activités de type bourse étant à bilan nul, si son entreprise gagne de l’argent, c’est qu’une autre en perd. Bilan nul pour la collectivité. Et si en plus les perdants sont les petits porteurs que nous sommes, c’est immoral.

En fait, il ne produit rien d’utile, il ne sert à rien. Pire, ayant en général fait de bonnes études financées par la collectivité, et grassement payé, le trader coûte cher à notre collectivité. C’est ainsi un dangereux nuisible, un parasite qui sait profiter d’un système pour vivre confortablement au crochet d’autrui.

Sans surprise, la morale de cette histoire pourrait donc être « méfie toi des apparences et cherche le vrai, l’utile »,

et si l’on va plus loin, la morale de la morale serait « simplifions nos vies, chassons le superflu et le nuisible, ne gardons que l’essentiel et soyons reconnaissant envers lui »

En termes pratiques, cela donne

* stoppons toutes les activités ne contribuant pas au bonheur  (à part le trader qui réussit, son activité fait le bonheur de qui ?). L’argent ne doit pas rapporter de l’argent et ne doit-être qu’un simple outil très pratique pour faciliter les échanges de biens et de  services.

* rémunérons à une valeur équitable l’activité de ceux qui contribuent au bonheur des humains. (réforme complète du système de rémunérations en fonction du service rendu). Les seuls revenus sont ceux du travail, contrepartie d’une production de biens et de services réels utiles.

 

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