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La théorie des groupes : un besoin naturel pour le meilleur et pour le pire

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L’être humain est d’un naturel grégaire.

Il suit sa tendance instinctive qui pousse des individus à se rassembler et à adopter un même comportement.

 

Dans une période ou l’écologie et le naturel sont à la mode, on pourrait donc ne voir que des avantages dans ce processus naturel.

 

L’être humain en général crée donc des groupes, nombreux et variés, selon de multiples critères,

et individuellement l’être humain adhère à plusieurs d’entre eux.

 

Le groupe est ainsi constitué par des humains ayant au moins un point en commun, la raison d’être du groupe.

 

Il peut s’agir de groupes religieux, d’états, de partis politiques, de syndicats, de sectes, mais aussi de groupes sportifs (le club de foot ou de pétanque), de groupes de  loisirs (le club de bridge ou de scrabble), etc.

Peu importe le motif, aussi surprenant puisse-t-il être : le groupe des chauves, celui des barbus, etc.

 

Bon !  et alors, ou est le problème ? ou est le négatif, pourquoi parler de pire ?

 

 

Le pire, c’est simplement de voir le monde, de consulter les médias. Quel est le constat ?

 

Guerre entre tel état et tel autre état.

Conflit religieux entre X et Y

Bagarre entre les supporters de foot de …

Les syndicalistes de … envahissent le siège du syndicat …

 

Bref, de simples litiges (au mieux), des conflits, voire des guerres (au pire) mais toujours entre des groupes.

C’est le fait d’appartenir à un groupe qui explique le fait d’agresser, ou à l’inverse de se faire agresser, par d’autres humains.

 

Ainsi la notion de groupe est complexe, d’une part positive puisque répondant à un besoin naturel, source de solidarité, de convivialité, etc.  mais d’autre part négative puisque source de la plupart des conflits significatifs.

En effet, imaginer un monde « sans groupes »  (cas d’école bien sur totalement théorique sans aucune réalité possible), les conflits se limiteraient aux conflits individuels.

Ces conflits individuels existent, ne le nions pas, mais ils sont de portée bien moindre. Moins grave.

 

 

Supprimer / interdire les groupes semble fantaisiste. De plus la notion de groupe répond a un besoin naturel et elle peut avoir bien des qualités : le partage de points communs, la solidarité, etc.

Par ailleurs, dans ce projet, nous avons mis en avant la notion de groupe et ses avantages, par exemple pour gérer en commun les revenus, le pouvoir d’achat , la retraite … dans l’un des exemples de groupe les plus classiques = le couple.

Donc pas de débat, les groupes doivent être maintenus.

 

Alors que faire ?

Simplement tenter de limiter les effets négatifs des groupes.

Bien sûr, quand même combattre et interdire les groupes dont la raison d’être serait d’anéantir les règles de bon fonctionnement mises en place démocratiquement par la collectivité.

Mais pour tous les autres groupes, leur permettre d’exister avec le maximum de liberté A CONDITION que cette liberté ne génère pas d’effets négatifs sur une grande partie de la collectivité.

 

En pratique, juste 3 exemples pour illustrer : la solution semble, sans renoncer à ses convictions, d’assurer une certaine discrétion, et d’éviter toute situation pouvant être prise pour de la provocation.

  • Liberté religieuse maximale, mais pas d’affichage permanent de sa différence (croix, voile, kippa, etc.)
  • Liberté de pensée (politique, culturelle, etc.), mais pas de propagande agressive
  • Et un peu d’humour, supporter du club de foot de son choix, mais ne pas porter en permanence le maillot de l’OM à la porte d’Auteuil, ni le maillot du PSG à Marseille.
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