Accueil economie Déconfinement, logique et incoherences de la reprise. Une solution …

Déconfinement, logique et incoherences de la reprise. Une solution …

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Bientôt le déconfinement et la reprise annoncée de l’activité.

Qu’entendons nous ?

D’une part, pour rattraper le retard de production, pour produire plus, il faut supprimer des jours de congés, les jours fériés, limiter les vacances, permettre plus d’heures supplémentaires, pas de taxes et prélèvements sur ces HS (équivalent du travail au noir!), etc.

D’autre part, la production va rester moindre pendant longtemps, moins de besoin donc licenciements, faillite d’entreprises, etc.

Tout cela semble bien contradictoire, incohérent.

Mais vous faites remarquer que tout cela peut simultanément être exact, cela dépend uniquement du secteur d’activité. Soit ! prenons cette hypothèse …

Alors quelle solution ?

Rappelons une évidence : nous sommes tous consommateurs, et sauf à risquer une guerre civile et la loi de la jungle, celle du plus fort, notre collectivité doit permettre à chacun de consommer.

Mais consommer de manière équitable, c’est à dire partager correctement les biens et services produits.

Eviter une situation dans laquelle tout le monde consomme alors que côté production certains s’épuisent à produire (multiplication des HS, moins de vacances, allongement du temps de travail) alors que d’autres, de plus en plus nombreux, ne produisent rien du tout (ou très peu)

Les principes d’une bonne solution pourraient être :

* dans les secteurs en baisse d’activité, pas de licenciements, mais partage du travail. Pour l’actif, moins d’heures de travail.

* dans les secteurs en hausse d’activité, ne pas utiliser toutes les solutions type « supprimer des jours de congés, limiter les vacances, permettre plus d’heures supplémentaires » mais tout simplement embaucher ! Et même pourquoi pas embaucher suffisamment pour pouvoir également réduire le nombre d’heures de travail  comme dans la catégorie précèdente ! Pour voir ainsi une quasi suppression du chomage (avec un peu de temps pour les formations et adaptations nécessaires, pourquoi cela serait-il utopique ?)

J’entends les critiques « * oui, mais si réduction du temps de travail, il faut réduire les salaires sinon faillite »

Rappelons nous un principe de base du projet « la masse des contreparties/rémunérations données aux actifs » est égale à « la valeur des biens et services produits ». Ainsi si nous considérons que dans l’avenir, nous pouvons et devons vivre avec moins de biens et services consommés, c’est logique d’avoir moins de pouvoir d’achat. Avoir le pouvoir apparent d’acheter quelque chose qui n’a pas été produit aurait pour seul impact l’inflation = augmenter le prix des choses produites, mais pas de réel pouvoir d’achat supplémentaire.

Certes en 2020, il est évident que nous consommerons moins de biens et services que prévu (nous avons définitivement perdu les séances de cinémas, resto, voyages, etc. non faits ces dernières semaines). Donc PIB plus faible que prévu, mais ce n’est pas un problème, juste un constat.

Mais pour l’avenir, si nous pensons vivre en consommant autant (voire plus) de biens et services que d’habitude, la demande augmentera naturellement et les entreprises pour produire plus devront augmenter le nombre d’heures travaillées par chaque actif, et bien sur augmenter sa contrepartie/rémunération. Phénomène d’autorégulation … avec le chômage en moins !!!

Elle est pas belle la vie ?

 

 

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