Que de débats sur le sujet, mais avec un peu de bon sens :
4 grosses erreurs
* mettre un age limite de départ à 62 ans
* créer un concept d’age pivot (peu importe qu’il soit à 64 ans ou autre)
* bloquer l’enveloppe pour les retraités vers 14% du PIB
* tout mélanger et vouloir gérer la pénibilité, les enfants, longue carrière, etc. dans le dossier retraite.
de bons principes
* l’équilibre budgétaire incontournable
* le principe de répartition (simplement parce que l’essentiel de la consommation des retraités correspond à la production des actifs du moment)
* l’universalité et « un euro cotisé = même droit pour tous »
une solution simple
* on oublie l’age limite et l’age pivot, chacun choisit son age, mais en appliquant les principes ci dessous
* pendant la vie active, cotisation sur l’ensemble des revenus (28% du superbrut semble un bon ordre de grandeur, car une vie active d’une quarantaine d’années doit financer une vie de 83 ans en moyenne. Donc superbrut : environ moitie net payé pour les actif, un quart (28%) pour les retraités, un quart pour la jeunesse.
* au moment choisi pour son départ en retraite, le montant dépend uniquement du total cotisé, et de son age (=espérance de vie moyenne, durée théorique des versements retraites), ce qui garantit l’équilibre budgétaire.
* La pénibilité doit se gérer uniquement par une rémunération adaptée. Travail penible= plus forte rémunération = plus forte cotisation retraite, ce qui permet de partir plus tôt avec un montant similaire a un metier moins pénible. Inutile de faire un cas particulier dans le dossier retraite.
* Les avantages pour ceux qui ont des enfants (qui perpétuent le genre humain et … permettent aux retraités de consommer !) sont gérer via le budget jeunesse (en gros un quart du superbrut des actifs), mais pas dans le dossier retraites. Par exemple, versement de sommes « jeunesse » aux parents avec cotisations pour leurs retraites, ainsi une mére aura plus de point retraite et pourra partir plus tôt qu’une « non mère » à montant de retraite égal, inutile de faire un cas spécial dans le dossier retraite
* ajustement du taux de cotisation des actifs en fonction de la démographie (le blocage d’un % du PIB n’a pas de sens). N’oublions pas l’essentiel = nous ne partageons pas de l’argent mais la production des actifs.