Quel montant verser aux handicapés majeurs ?

Quel montant verser aux handicapés majeurs ?
Une précision, majeur ne signifie pas « plus de 18 ans », mais atteint d’un handicap suffisamment pénalisant.
Pourquoi cette limitation au handicap majeur ?
Parce que nous sommes presque tous des handicapés  : En effet, Pierre est un peu dur d’oreille, Hélène perd un peu la tête, Jean souffle comme un boeuf après avoir monté un étage, Sonia n’est pas assez futée pour réussir son examen de première année et ne sera pas médecin, Jacques a peur de l’eau et ne sait pas nager, Eric a le vertige et ne peut monter sur un escabeau, bien que cela ne la gêne pas Anne a un doigt en moins depuis sa naissance, Paul chante faux et ne peut vivre du music-hall comme il l’espérait, etc.
Tous handicapés ? lu sur internet = « 12 millions de français sur 65 millions sont touchés par un handicap. Parmi eux, 80% ont un handicap invisible ». Difficile de verser à tout le monde.
Reste donc à définir ce qu’est un handicap majeur, je laisse l’exercice aux experts du sujet.
Lu sur internet « 1 022 262 personnes handicapées étaient bénéficiaires, au 31 décembre 2013, de l’allocation adulte handicapé ». Nous prendrons provisoirement cette base
Mais pour ces handicapés, qui n’ont donc pas les moyens de subvenir personnellement à leurs besoins, je propose le versement d’une somme qui, sans permettre le luxe et la folie des grandeurs, doit leur permettre avoir une vie aussi sympathique que possible.
L’enveloppe globale sera issue d’une part de prélèvements vus dans le chapitre « que verser aux actifs rémunérés ». Sur cette base, donner un montant précis est aussi un exercice encore à faire par les experts.
Mais si le handicap n’empêche pas de participer totalement à la production des biens et services, le handicapé occupera obligatoirement un poste de travail, compatible avec son handicap, et recevra, au minimum cette somme plancher définie pour les handicapés ne pouvant produire, mais naturellement plus si les services rendus le valent (cotation identique que pour un non handicapé, c’est du bon sens).