La démocratie technologique ? OUI, bien sur !

La démocratie technologique ?
Nous sommes déjà tous identifiés avec un numéro national (souvent connu sous le nom de numéro de sécurité sociale). A ce numéro peut être associé un code secret, c’est déjà le cas pour tous ceux qui utilisent un compte Ameli (Sécurité sociale). Donc pas de problème, la technologie permet déjà l’identification, et la communication sécurisée. C’est la porte ouverte vers une démocratie plus directe et plus participative. Comme dans le grand outil informatique décrit pour Pôle emploi newlook, des outils informatiques très simples permettraient de nouvelles formes de démocratie.
Tout ceci reste bien sûr à peaufiner, mais imaginer déjà quelques possibilités.
 Exemple concret : l’équipe d’animation du ministère des transport vient d’être élue. Vous avez la possibilité d’exprimer en permanence votre avis sur son action. Nous sommes par exemple 50 millions de français à avoir le droit de vote (les bébés ne votent pas encore), donc 50 millions d’accès possible au « grand fichier de la démocratie » via l’identifiant sécurisé. L’équipe vient d’être élu, donc l’outil positionne dans le fichier, en face de notre identifiant, l’indication « pour » « contre » « non exprimé » selon notre vote. A partir de cet instant, et a tout moment, en toute liberté, nous avons la possibilité de changer d’opinion, et le positionnement de cet indicateur. Il resterait alors à préciser les conditions dans lesquelles une nouvelle élection deviendrait obligatoire, pour changer éventuellement d’équipe, si le soutien à l’équipe en place se dégradait suffisamment.
 L’évolution de divers paramètres. Nous avons vu divers paramètres : taux de prélèvement sur les salaires, taux de TVA, clé de répartition de la TVA entre les diverses activités. Il ne s’agit pas d’organiser un référendum sur chacun de ces paramètres. Cela conduirait peut-être à des situations ingérables faites de variations importantes dans un sens puis dans l’autre.
Par contre, en permettant à chacun de positionner en permanence un indicateur à « plus haut » « plus bas » « inchangé », cela permettrait de savoir la tendance souhaitée par les français sur des questions telles que :
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. Êtes-vous prêts à accepter un prélèvement plus haut sur les salaires pour financer une aide plus grande vers la jeunesse et la politique de la famille, ou au contraire souhait vers une baisse ? . Êtes-vous prêts à accepter un prélèvement plus haut sur les salaires pour financer davantage la période de retraite, ou au contraire souhait vers une baisse ? . Souhaitez-vous, via le taux de TVA, financer plus ou moins, les services publics « non facturés au coût de production » . Dans la répartition du budget global « services publics », que souhaitez-vous pour … chacun des ministères (plus haut, bas, inchangé) Le résultat global de ces opinions serait naturellement public et affiché en temps réel. Chaque équipe devrait les prendre en compte et proposer des évolutions cohérentes avec les tendances exprimées. Naturellement, il ne s’agirait pas de réagir tous les jours, avec un pilotage à la petite semaine, selon les mouvements d’humeur suite à tel ou tel événement. Mais il s’agirait de regarder les tendances sur une période suffisamment longue pour qu’elles soient réellement significatives.
Ainsi cela permettrait de modifier les divers paramètres cités, mais progressivement et sans variations brutales et désordonnées.