Cotisations patronales, cotisations salariales, qui va payer ?

Cotisations patronales, cotisations salariales, qui va payer ?
Que de débats sur le sujet !
Que de luttes entre syndicats des salariés et syndicats du patronat.
Pour financer telle ou telle chose, faut-il augmenter les cotisations patronales ou les prélèvements sociaux faits sur le salaire brut des salariés.
Réfléchissons, ce débat est stupide !
En effet, 3 notions sont seulement à prendre en compte
 Ce que paie l’employeur pour bénéficier des services d’un salarié, c’est-à-dire salaire brut plus les charges patronales. Ce que certains appellent le salaire super brut
 Ce qui est viré sur le compte du salarié, le net à payer (salaire brut moins les cotisations côté salarié), c’est-à-dire ce qui permet au salarié de consommer.
 Le ratio entre net à payer et salaire super brut
Et voyons la réalité, pour un employeur, seul le montant du super brut compte. On peut considérer que c’est le montant qu’il trouve équitable, et qu’il accepte, pour bénéficier des services d’un salarié. La différence entre ce super brut et le net à payer, constitue un prélèvement payé par le salarié. Une contrepartie de son travail qui ne lui revient pas directement, mais qui est confié à la communauté pour une gestion collective. La situation actuelle semble à peu près la suivante
 Le taux moyen des cotisations patronales est de 42%
 Le taux moyen des cotisations salariales est de 23%
 Dit autrement, si votre salaire brut est 100, l’employeur paie 142 et vous touchez 77
 Le ratio des prélèvements sociaux est donc de (142-77) /142= 46%.
Dans ce livre, je ne remets pas en cause le principe, bien au contraire, mais affichons clairement « Une contrepartie du travail du salarié ne lui revient pas directement, mais est confié à la communauté pour une gestion collective ».
Par contre, vous le verrez plus loin, l’utilisation collective de ces fonds est beaucoup plus claire, les humains productifs financent d’autres humains = les exemptés de production, essentiellement les séniors, plus jeunesse et handicapés. Pour l’essentiel ils se financent eux-mêmes dans une autre partie de leur vie.